Le projet SAPO’FIX à Agen (47), une mise en route riche en expérience !

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Laura, qui es-tu ? et que fais-tu chez SAPOVAL ?

Je suis Laura, je suis chargée d’étude chez SAPOVAL. Ces études sont de type audit et diagnostic sur la gestion des effluents et déchets associés. J’ai aussi la charge d’assistances techniques et d’assistances à exploitation. Ces assistances sont indissociables des formations que je fourni à nos clients dans le cadre de l’exploitation et du suivi d’une STEP (Station d’Epuration urbaine ou industrielle).

Le projet SAPO’FIX d’Agen. Qu’est-ce que c’est ?

Je venais d’arriver chez SAPOVAL dans le courant de septembre 2019. C’était donc mon premier dossier…mon premier SAPO’FIX aussi !

Le procédé SAPO’FIX constitue une brique du système de pré-traitement de la station d’épuration. Il récupère les graisses flottées et les transforme de manière autonome en une matière liquide, facilement biodégradable et valorisable. Ensuite, celle-ci est réinjectée dans le traitement biologique de la station d’épuration. Comme cela, ces sous-produits sont éliminés in-situ en circuit court.

Je suis intervenue quand les travaux étaient quasiment terminés, en lien avec l’équipe travaux de SAPOVAL. Sur place, j’ai travaillé avec Stéphane, exploitant délégué pour l’entreprise SAUR de la station de l’Agropole d’Agen.

Quelle a été ton intervention ?

J’étais en charge de la mise en route du SAPO’FIX. Sur les premiers jours j’y suis allée avec Maxime, mon collègue chargé des travaux à ce moment-là, qui finissait le chantier et me passait la main. L’installation était donc fonctionnelle.

Concrètement, la mise en route consiste à faire fonctionner tous les composants du procédé (pompes, agitateur, automatismes etc.). On vérifie ainsi que tout fonctionne au niveau électrique, et hydraulique. Pour les automatismes, on s’assure de quels éléments commandent quoi, et à quels moments se font les déclenchements.

Une fois que tout tourne, que ces aspects préliminaires sont réglés, on est plus dans l’affinage des réglages. On va faire un suivi quasiment journalier des performances de l’installation, et en parallèle, on vérifie les performances de la station en aval du pré-traitement à l’aide de prélèvements et d’analyses de l’eau sur la station.

Pour finir, la formation a été réalisée par Maxime car j’étais encore trop inexpérimentée. Nous avons passé une demi-journée avec les techniciens d’exploitation (de SAUR) et les responsables (de l’Agglomération d’Agen) pour qu’ils puissent gérer en l’installation en toute autonomie.

Tout cela a pris environ 1 mois : 2 semaines quasiment en continu puis 1 ou 2 jours par semaine ensuite. Maintenant, s’ils constatent un éventuel dysfonctionnement sur leur station (défaut de consommation de soude, de fonctionnement de pompe etc.), ils n’ont plus qu’à extraire les données qu’ils collectent sur la station pour qu’on puisse les aider à trouver des solutions.

Peux-tu décrire la solution SAPO’FIX en une phrase ?

Une solution de saponification optimisée des déchets graisseux issus des eaux usées.

Comment l’expliquerais-tu à un enfant de 10 ans ?

Je lui dirais qu’on fabrique de savon, mais pas pour se laver…mais avec les graisses et les huiles usées. Il faut traiter ces graisses et ces huiles pour ne pas polluer l’environnement. Ainsi les poissons peuvent continuer à vivre tranquillement.

Qu’est-ce que tu as le plus aimé faire ?

Tout…c’est un ensemble ! Tu prends des informations, tu les analyses, tu trouves des solutions aux problèmes qui se posent, tu vois si ça marche etc.

Je n’avais pas d’expérience significative à ce moment-là, donc j’étais obligée d’apprendre à travailler avec mes collègues, et avec les fournisseurs pour compiler toutes les informations.

Ce qui m’a apporté de la satisfaction c’était de voir d’où on est parti et de voir que c’était vraiment bénéfique pour le client.

Qu’est ce qui a été le plus difficile pour toi ?

Certains détails techniques parce que j’étais en apprentissage et je n’avais donc pas toutes les réponses. Mais c’était une difficulté contournable car il y avait des personnes avec qui échanger.

Et sinon la pluie ! C’était en septembre-octobre. Le temps de manière générale, parfois même en plein soleil, rend le travail plus compliqué.

Qu’est-ce que tu ferais autrement maintenant ?

Mieux préparer l’intervention. Il n’y avait pas encore de protocole d’installation établi pour cette solution, ni de fichier de calcul qui permette de compiler tous les résultats. Il a fallu tout adapter sur place !

Depuis, je prépare tous les documents en amont, que je fais évoluer au fur et à mesure de mes interventions. On a aussi travaillé en interne sur des outils pour détailler ce qu’on a à faire, quand et comment. On travaille bien plus sereinement.

Un mot pour conclure ?

C’était une bonne première expérience avec des gens (fournisseur, client et en interne) très enrichissants, dans une bonne ambiance, avec bienveillance et écoute…Très positif !

08 Juin
2022


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